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Le secteur privé de la santé à Maurice : croissance, innovation et nouveaux défis

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Elodie de Spéville COO de Life Together

1. Comment décririez-vous l’évolution du secteur privé de la santé à Maurice ces dernières années ?


Le secteur privé de la santé à Maurice connaît une croissance soutenue. Les dépenses de santé ont progressé à un rythme annuel de près de 10 %, avec une part significative (~13%) captée par les cliniques privées. Cette dynamique est alimentée par plusieurs facteurs : vieillissement rapide de la population, forte prévalence des maladies non transmissibles (diabète, obésité), amélioration du pouvoir d’achat et élargissement de la couverture d’assurance. Toutefois, le marché approche une saturation à horizon 2027, obligeant les opérateurs privés à innover : développer des spécialités à forte valeur, collaborer, et se différencier dans les segments peu couverts. Globalement, le privé est devenu un pilier incontournable du système de santé mauricien, en forte expansion mais soumis à de nouveaux défis stratégiques.

2. En quoi le secteur privé complète-t-il le système de santé public pour répondre aux besoins des patients locaux ?


Le secteur public reste indispensable, il garantit un accès gratuit aux soins pour tous et assure la prise en charge populationnelle. Mais le secteur privé vient en complément en contribuant à désengorger les structures publiques, en réduisant les délais d’attente, en développant certaines spécialités qui ne sont peu disponibles dans le public (chirurgies électives, esthétique, prévention). C’est aussi une façon de proposer plus de choix à la population mauricienne.

3. Comment votre établissement s’inscrit-il dans ce réseau diversifié ?


Life Together se positionne comme un réseau de cliniques de proximité. Nous avons trois cliniques – Forbach, Tamarin et Bon Pasteur, qui s’appuient sur un modèle coordonné : chaque site est ancré dans sa communauté, tout en bénéficiant de la force d’un groupe intégré. Cela nous permet de proposer une prise en charge cohérente et harmonisée dans différentes régions de l’île.

4. Quelles interventions médicales ou chirurgicales de pointe distinguent votre établissement ?



Nous avons plusieurs pôles d’expertise : la chirurgie mini-invasive et ambulatoire à Forbach, la gynécologie et la maternité à Bon Pasteur, et la traumatologie ainsi que la médecine de famille et d’urgences à Tamarin. Nous proposons également un service d’hospitalisation à domicile, qui permet aux patients de bénéficier de soins spécialisés et sécurisés dans le confort de leur environnement familial. Ces spécialités nous permettent de répondre à des besoins bien identifiés et de proposer aux patients des soins de qualité, proches de chez eux.

5. Quelles innovations récentes ont le plus d’impact sur votre activité

Nous avons investi dans la chirurgie mini-invasive, qui offre moins de douleurs post-opératoires et une récupération plus rapide pour les patients. Dans cette même optique, nous développons un service de pointe en radiologie interventionnelle. Cette spécialité utilise l’imagerie médicale comme l’échographie, le scanner pour guider des gestes thérapeutiques, souvent à travers de toutes petites incisions. L’intérêt majeur est de réduire considérablement la lourdeur des interventions chirurgicales traditionnelles, tout en offrant aux patients des soins plus sûrs, plus rapides et moins invasifs. Enfin, avec l’hospitalisation à domicile, nous apportons à Maurice une médecine innovante qui concilie confort et proximité, en phase avec les bonnes pratiques.

6. Comment la modernisation des infrastructures et la montée en compétences du personnel améliorent-elles la qualité des soins ?

La modernisation des infrastructures et la montée en compétences des équipes permettent de prendre en charge des pathologies plus complexes et d’élargir l’offre à des spécialités plus lourdes. Elles renforcent la sécurité et le confort des patients et augmentent les chances de survie comme la qualité de vie à long terme.
À Bon Pasteur, par exemple, nous lançons une rénovation importante avec la création d’une unité de soins intensifs, la modernisation de la maternité et la mise à niveau des urgences. En parallèle, nous investissons dans la formation continue de nos équipes, en organisant des programmes avec des institutions externes mais aussi grâce à l’expertise de nos propres médecins, afin de maintenir/ou développer un haut niveau de compétences et des pratiques partagées. Nous travaillons également à fidéliser nos médecins et nos soignants, en leur offrant des conditions qui leur permettent de s’inscrire dans la durée. Cette stabilité profite directement à la qualité des soins.

7. Comment votre établissement contribue-t-il à la réputation de Maurice comme destination de soins médicaux de qualité ?

Notre mission première est de servir les Mauriciens, en particulier les communautés avoisinantes de nos cliniques, en leur offrant une alternative fiable et humaine aux services médicaux publics. Nous mettons l’accent sur la proximité, l’accessibilité et la qualité des soins. Bien entendu, nous bénéficions aussi de l’expertise de médecins et spécialistes réputés, qui renforcent notre crédibilité et notre place dans le paysage médical. Mais notre cœur de cible et notre objectif restent clairs : répondre aux besoins de santé des Mauriciens, avec sérieux et bienveillance, tout en contribuant à l’image d’un système de soins privé solide et digne de confiance

8. Quelles initiatives avez-vous mises en place pour améliorer l’expérience et le bien-être des patients ?

Notre valeur fondatrice est claire : people caring for people. Elle guide chacune de nos décisions, qu’il s’agisse du management, de l’organisation des soins ou de la prise en charge quotidienne. Bon Pasteur a toujours eu un ADN profondément humain, presque familial. Nous nous faisons un point d’honneur à préserver cette authenticité et à protéger ce cadre chaleureux, car c’est ce qui rend l’expérience unique.

Dans cette même logique, nous avons développé la chirurgie ambulatoire à Forbach et Tamarin. Elle permet aux patients de rentrer rapidement chez eux, avec la possibilité de poursuivre les soins à domicile. Cette approche apporte confort et sérénité, et la satisfaction est excellente. Pour aller plus loin, nous avons instauré dès le départ des forfaits transparents : chacun sait exactement ce qu’il devra régler, ce qui apporte une véritable tranquillité d’esprit.

Nous avons aussi repensé nos espaces d’accueil pour qu’ils soient chaleureux et rassurants. A cela s’ajoute un système de retours patients qui nous permet d’apprendre en continu et d’ajuster nos pratiques.

9. Quels sont les principaux défis auxquels vous faites face dans le secteur privé ?

Le premier défi est d’attirer et de retenir des médecins spécialistes, dans un contexte de forte concurrence. Le deuxième défi est la pénurie d’infirmiers et de soignants qualifiés. Une partie importante du personnel choisit de poursuivre sa carrière à l’étranger, faute d’une reconnaissance et d’une valorisation suffisantes de ce métier. Cette situation nous conduit à recruter des professionnels expatriés, ce qui nécessite des efforts d’intégration et d’adaptation culturelle. À cela s’ajoute le manque de formations spécialisées (blocs opératoires, soins intensifs, diabétologie, gestion de la douleur…), alors même que ces expertises sont indispensables au bon fonctionnement du système de santé. Le troisième est le coût élevé des technologies médicales, qu’il faut pourtant rendre accessibles. Enfin  je dirai qu’une meilleure communication et collaboration entre les différents acteurs de santé (public et privé) est essentielle pour développer un écosystème de santé cohérent et complémentaire au bénéfice des patients.

10. Quelle est votre ambition pour l’avenir de votre institution et pour le positionnement de Maurice ?


Notre ambition est avant tout d’offrir aux Mauriciens une médecine de qualité, humaine et accessible. À Bon Pasteur, nous voulons redonner à cette clinique historique de Rose-Hill toute sa place dans la vie de la communauté. Cela passe par la rénovation complète de la maternité, qui a marqué l’histoire de générations de familles, l’ouverture d’une unité de soins intensifs pour mieux répondre aux urgences vitales et aux cas plus complexes, et la modernisation du service de radiologie et des urgences. Bon Pasteur sera ainsi pleinement une clinique de proximité, moderne et accueillante, au service des habitants de Rose-Hill et de sa région.

À Forbach, nous développons notre pôle de chirurgie ambulatoire avec plus de spécialistes et une offre d’urgences, pour répondre rapidement et efficacement aux besoins. À Tamarin, nous renforçons notre service d’urgence et élargissons les spécialités disponibles, afin de devenir le centre de référence de l’Ouest.

Dans toutes nos cliniques, nous plaçons l’éthique médicale et la relation humaine au centre. Notre valeur clé people caring for people guide chacune de nos décisions, pour que chaque patient se sente compris, respecté et bien accompagné.

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Mieux comprendre l'ostéoporose

Dr Panchoo 3

Dr Pravesh Panchoo Chirurgien Orthopédique à Life Medical Clinics

1. Qu’est-ce que l’ostéoporose et quels sont ses effets sur les os ?

L’ostéoporose est une baisse de la densité osseuse qui touche le plus souvent la femme ménopausée (type 1) ou les personnes âgées (type 2).

Elle est quantifiée par un examen radiologique appelé DEXA scan.

Un score inférieur à -2,5 signifie l’ostéoporose. La normale est supérieure à -1.

La patiente est considérée ostéopénique si le score est compris entre -1 et -2,5.

L’ostéoporose peut aussi être secondaire à certaines maladies telles que le myélome multiple, l’hyperparathyroïdie, la polyarthrite rhumatoïde ou à l’utilisation prolongée de certains médicaments comme la cortisone.

L’ostéoporose peut causer des douleurs osseuses, l’usure précoce des articulations, voire des fractures de fragilité. Les fractures les plus fréquentes sont :

  • Fracture de l’épaule
  • Fracture du poignet
  • Tassement de la colonne vertébrale
  • Fracture de la hanche

2. Qui est le plus à risque de développer cette maladie ?

  • Les femmes ménopausées sont plus à risque. La carence en œstrogènes après la ménopause cause une baisse de la densité osseuse.
  • L’âge avancé est automatiquement un facteur de risque, surtout pour les hommes de plus de 70 ans.
  • Les patients sous traitement chronique de corticoïdes.
  • Certaines maladies inflammatoires chroniques.
  • Les patients sédentaires.

3. Quels signes peuvent alerter avant l’apparition de fractures ?

Le seul signe qui alerte avant l’apparition de la fracture est la douleur à l’appui, sans grands efforts physiques, surtout la douleur à la hanche ou à la colonne vertébrale.

4. L’alimentation joue-t-elle un rôle dans la prévention de l’ostéoporose ?

Oui, c’est durant la croissance que l’on acquiert la densité osseuse requise. Une alimentation équilibrée chez l’enfant contribue donc, en grandissant, à une bonne formation des os. Une fois la maturité atteinte, le corps a besoin d’environ 1 g de calcium par jour ainsi qu’une activité physique régulière, pour préserver une bonne densité osseuse.

5. Quelle activité physique est recommandée pour protéger ses os ?

Marcher 30 minutes par jour est suffisant pour préserver la santé osseuse. Les exercices de musculation aident aussi, mais il faut faire attention à ne pas se blesser. Le vélo et la natation sont également bénéfiques.

6. Les femmes sont-elles plus touchées que les hommes ? Pourquoi ?

L’ostéoporose de type 1 touche surtout les femmes. Une baisse des œstrogènes après la ménopause en est la cause principale. L’œstrogène est une hormone chez la femme qui, parmi d’autres fonctions, a également pour rôle de ralentir la résorption osseuse. Une carence en œstrogènes après la ménopause provoque ainsi une résorption accélérée des os. Un traitement hormonal après la ménopause peut aider à retarder l’ostéoporose.

7. Quels traitements aident à ralentir l’ostéoporose ou à renforcer les os ?

On parle de deux classes de médicaments : ceux qui favorisent la formation des os et ceux qui empêchent la résorption des os. Par exemple, le tériparatide est un médicament aidant à la formation des os, et les biphosphonates sont des anti‑résorption.
Associé à cela, il faut continuer à prendre du calcium à raison de 1 g par jour et avoir un taux normal de vitamine D.

8. Comment prévenir les fractures chez les personnes déjà diagnostiquées ?

Tout d’abord, prévenir l’ostéoporose, c’est déjà prévenir les fractures. On peut prévenir l’ostéoporose en maintenant une bonne hygiène de vie, en prenant une supplémentation en calcium et vitamine D lorsque c’est nécessaire, et en traitant les maladies qui peuvent causer l’ostéoporose.
Une fois l’ostéoporose installée, la prévention consiste à la traiter par des médicaments.
Le FRAX score est un score que l’on calcule pour prédire l’apparition de fractures ostéoporotiques. Cet outil nous guide également dans le traitement.

9. L’ostéoporose peut-elle être héréditaire ?

Tout à fait, une bonne partie de la maladie est héréditaire, même si l’environnement et l’hygiène de vie jouent un rôle primordial. Lorsqu’on a un parent du premier degré qui souffre d’ostéoporose, notre risque est plus élevé.

10. Quelles avancées récentes de la recherche offrent de nouvelles solutions ?

Ce n’est que récemment qu’on a découvert que commencer le traitement par un médicament anabolisant au lieu d’un anti‑résorptif est plus efficace dans le traitement de l’ostéoporose avancée. Il existe de nouvelles molécules sur le marché, mais le principe reste le même et simple : soit on produit plus, soit on ralentit l’élimination.

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L’arthrite

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L'arthrite

Dr Panchoo 3

Dr Pravesh Panchoo, Chirurgien orthopédique à Life Medical Clinics

1. Quelle est la différence entre arthrite et arthrose ?

L’arthrite est une atteinte inflammatoire d’une articulation, secondaire à une maladie du système. Les plus fréquentes sont la goutte, la polyarthrite rhumatoïde, le lupus, etc.

L’arthrose, en revanche, est la dégénérescence d’une articulation qui survient avec l’âge, sans maladie inflammatoire.

Le genou et la hanche sont les articulations les plus touchées par l’arthrose, tandis que l’arthrite peut atteindre n’importe quelle articulation du corps.

Dans les deux cas, il s’agit d’une perte du cartilage articulaire. Ce dernier est une couche de tissu souple, lisse et protectrice, qui facilite les mouvements de l’articulation.

2. Quelles formes d’arthrite sont les plus fréquentes à Maurice ?

La polyarthrite rhumatoïde, la goutte, le lupus et le psoriasis sont les causes les plus fréquentes d’arthrite à Maurice. Lorsque la maladie inflammatoire n’est pas correctement traitée, elle entraîne des arthrites à répétition, qui finissent par endommager l’articulation.

3. Quels en sont les premiers symptômes à reconnaître ?

L’arthrite et l’arthrose se manifestent par des crépitations, des douleurs, une raideur, un gonflement et parfois une déformation de l’articulation. Les crépitations correspondent à des craquements de l’articulation lors des mouvements.

Dans l’arthrite, la douleur et la raideur sont surtout matinales et s’accompagnent d’un gonflement de l’articulation ; la déformation apparaît aux stades avancés.

Dans l’arthrose, en revanche, la douleur et la raideur surviennent plutôt en fin de journée, après la fatigue articulaire.

Ces symptômes entraînent progressivement une perte de mobilité, impactant la qualité de vie.

4. Quels sont les principaux facteurs de risque ?

Pratiquement tout le monde, en vieillissant, développera de l’arthrose. Il s’agit simplement d’un processus naturel de vieillissement du cartilage.
Les principaux facteurs de risque de l’arthrose sont l’obésité, certaines activités entraînant des blessures répétées (comme le football) ainsi que le manque de musculature autour de l’articulation.
Pour l’arthrite, les facteurs de risque sont liés à la maladie systémique elle-même. Par exemple, des antécédents familiaux de polyarthrite rhumatoïde constituent un facteur de risque pour développer la maladie et, par conséquent, l’arthrite. De plus, une maladie systémique mal traitée représente également un facteur de risque.

5. En quoi l’arthrite affecte-t-elle la mobilité et la qualité de vie ?

Les deux conditions, l’arthrite et l’arthrose, s’accompagnent d’une perte progressive de mobilité. La progression de l’arthrite est généralement plus rapide que celle de l’arthrose.
L’arthrose du genou et de la hanche, par exemple, peut entraîner une boiterie et des difficultés à la marche. À un stade plus avancé, les patients peuvent avoir recours à une canne ou à des béquilles.
Si le problème n’est pas pris en charge, la perte de mobilité peut être telle que certains patients finissent en fauteuil roulant.

6. Quels traitements sont proposés localement ?

L’arthrite ou l’arthrose peuvent être traitées soit de façon non opératoire soit par la chirurgie, dépendant du stade de la maladie.
Le traitement non chirurgical consiste en une série de mesures :

  • Perte de poids et renforcement musculaire
  • Physiothérapie
  • Compresses de glace
  • Médicaments anti-inflammatoires et glucosamines
  • Les injections intra-articulaires de cortisone, de PRP, d’acide hyaluronique ou d’aspiration de moelle osseuse
  • Les attelles de correction des déformités
  • Le traitement spécifique de la maladie inflammatoire

La chirurgie est indiquée en cas de non-réponse au traitement conservateur. À un stade avancé de la maladie, des déformités surviennent qui réduisent la mobilité avec peu de réponse au traitement médicamenteux.
La chirurgie consiste à remplacer totalement ou partiellement l’articulation atteinte. Par exemple, dans l’arthrose sévère du genou ou de la hanche, on fait la prothèse totale ou partielle du genou ou de la hanche.
Avec les avancées de la technologie, on arrive maintenant à faire des prothèses custom made du genou. D’ailleurs, la première prothèse du genou custom made a été posée il y a quelques mois à Maurice. Le custom made ou prothèse faite sur mesure a l’avantage de restaurer l’anatomie du patient avec une meilleure mobilité.
On a aussi la chirurgie robotique qui nous aide à faire des chirurgies de précision.

7. Peut-on prévenir ou ralentir l’évolution de la maladie ?

L’arthrite peut être prévenue ou ralentie par le diagnostic précoce de la maladie systémique à l’origine du problème et le traitement adapté.
Pour l’arthrose, c’est différent. Tout le monde vieillira, donc tout le monde souffrira de l’arthrose à un certain degré. On peut ralentir l’apparition de l’arthrose en ayant une bonne hygiène de vie, c’est‑à‑dire en pratiquant des exercices pour renforcer les muscles, en maintenant un poids santé et en évitant les activités provoquant des blessures répétées.

8. Quelles avancées médicales récentes suscitent de l’espoir ?

L’injection de concentrés de moelle osseuse délivrant des cellules souches directement dans l’articulation est prometteuse. Elles permettent la régénération du cartilage endommagé. Les études effectuées dans ce sens ont donné de bons résultats. Cependant, il n’existe pas encore un protocole bien établi concernant ces injections.

9. Comment sensibiliser le public à l’arthrite ?

 Je pense que la majorité de la population est déjà bien au courant de l’arthrite ou de l’arthrose, soit à travers un proche qui souffre de la maladie, soit à travers Internet. La plupart des patients font des recherches en ligne dès qu’ils ont un symptôme. À cela s’ajoute la possibilité d’organiser des journées de l’arthrite pour répondre aux questions de nos patients.

10. Quel soutien peut-on apporter aux patients et à leurs proches ?

Le traitement en lui-même est le soutien, puisqu’il existe des solutions assez efficaces pour la maladie. En cas d’échec du traitement médicamenteux, la chirurgie aide à recouvrer la mobilité, éliminer la douleur et améliorer la qualité de vie. En comprenant cela, les patients acceptent mieux la maladie. Le stade terminal de l’arthrite ou de l’arthrose n’est pas synonyme de paralysie.

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