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Expresso, latte ou long : lequel cache le secret de la vitalité ?

DR REENA

Reena Soniassy | Diététicienne à Life | Act

Café : allié ou ennemi ?

Pour beaucoup d’entre nous, le café est bien plus qu’une simple boisson. C’est un rituel, un moment de réconfort, voire une nécessité matinale. Mais il traîne aussi une réputation sulfureuse : déshydratant, addictif, mauvais pour le cœur… Alors que dit réellement la science ?

Bonne nouvelle : le café est bien plus un allié qu’un ennemi. La caféine – stimulant naturel des grains de café – est réputée pour ses effets tonifiants. Mais au-delà de ce « coup de fouet », chaque tasse contient une foule de composés bioactifs, dont les polyphénols, aux puissants effets antioxydants et anti-inflammatoires.

Cela dit, tout est une question de dose. En général, 2 à 3 tasses par jour sont considérées comme sûres – et même bénéfiques. Mais si vous dépassez la dose ou utilisez le café pour compenser un manque de sommeil, les effets positifs peuvent rapidement s’inverse

Ce qu’il y a dans votre tasse

Toutes les tasses ne se valent pas. La teneur en caféine varie selon le type de grain, la torréfaction, la méthode de préparation et la portion.

    • Un espresso : 60 à 80 mg de caféine

    • Un café filtre ou long : 100 à 200 mg

    • Un café instantané : 60 à 100 mg

    • Un latte (souvent 1 espresso + lait) : plus de calcium, protéines et vitamines B – une option douce et nutritive

D’autres facteurs (temps d’infusion, mouture, température de l’eau) influencent le résultat final. La recommandation générale : ne pas dépasser 400 mg de caféine par jour. Mais attention : le café n’est pas la seule source de caféine! Thé, coca, boissons énergisantes, chocolat (surtout noir) et même certains médicaments peuvent en contenir. Si vous consommez plusieurs, la charge peut vite grimper. Un bon réflexe : connaître vos sources et ajuster selon vos besoins et votre sensibilité.

Café et corps humain

La caféine ne fait pas que vous réveiller. Elle bloque l’adénosine – molécule qui favorise la somnolence. Résultat : plus d’énergie, meilleure concentration, parfois même amélioration de l’humeur. Les sportifs peuvent aussi en tirer un avantage en termes de performance.

Mais ce n’est pas tout. De nombreuses études associent la consommation modérée à une réduction du risque de diabète de type 2, de maladie de Parkinson, d’AVC, et même de certains cancers. Certains chercheurs notent aussi un lien avec une meilleure longévité, surtout si l’on évite d’y ajouter sucre, sirop ou crème.

Mais l’effet peut varier selon les individus. Certaines personnes métabolisent la caféine lentement, prolongeant ses effets et provoquant nervosité, palpitations ou troubles digestifs. D’autres en consomment simplement trop sans s’en rendre compte. Plusieurs grandes tasses par jour, et le seuil peut vite être dépassé.

Et comme tout stimulant, le café peut entraîner une dépendance. Un arrêt brutal peut provoquer maux de tête, irritabilité, fatigue. Si vous avez besoin de toujours plus pour fonctionner, c’est peut-être le moment de faire une pause.

À consommer avec modération si...

La plupart des adultes en bonne santé tolèrent bien le café. Mais certains profils doivent rester prudents :

  • Les femmes enceintes ou allaitantes doivent limiter à <200 mg/jour. En outre, la caféine et les polyphénols peuvent aussi réduire l’absorption du fer, crucial pendant la grossesse.
  • Les personnes souffrant de problèmes cardiaques, d’hypertension, d’anxiété ou d’insomnie peuvent voir leurs symptômes empirer.
  • Le café n’est pas recommandé chez les enfants et les adolescents, en raison de ses effets stimulants.
  • En cas de troubles thyroïdiens ou de maladies auto-immunes, un avis personnalisé est préférable.

Écoutez votre corps, et n’hésitez pas à consulter un professionnel de santé si vous avez des doutes.

Tendance ou vraie valeur ?

Le monde du café évolue, avec l’arrivée de nouvelles options aux promesses séduisantes. Mais valent-elles vraiment le détour ?

  • Cascara : infusion à base de peau séchée de cerises de café. Peu caféinée, riche en antioxydants, goût fruité proche du thé. Bonus : option durable.

  • Café vert : grains non torréfiés, riches en acide chlorogénique. Mis en avant pour la perte de poids, mais preuves limitées.

  • Décaféiné : parfait si vous aimez le goût mais souhaitez éviter la caféine. Il perd une partie de ses antioxydants mais reste intéressant.

En conclusion

Le café peut faire partie d’un mode de vie sain, à condition de l’adapter à votre corps, vos habitudes et vos besoins. Connaissez vos limites, explorez les options, et savourez chaque tasse avec plaisir… mais sans excès

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Mieux comprendre l'hépatite

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Dr Reshad Kurrimbukus Gastro-entérologue à Life Medical Clinic, Forbach

En quoi la journée mondiale contre les hépatites revêt-elle une importance particulière dans le contexte mauricien ?

La Journée mondiale contre les hépatites, c’est l’occasion de braquer les projecteurs sur une maladie silencieuse, souvent oubliée, mais qui peut avoir des conséquences graves comme la cirrhose ou le cancer du foie.

À Maurice, beaucoup de personnes vivent avec une hépatite sans le savoir. Donc, cette journée, c’est une opportunité pour sensibiliser, encourager au dépistage, rappeler que la prévention existe — et surtout, qu’on peut guérir ou vivre longtemps avec un bon suivi.

Quel est le niveau de connaissance du grand public à Maurice sur les hépatites virales ? Quelles idées reçues ou confusions persistent ?

Honnêtement, il y a encore beaucoup de confusion. Certains pensent que toutes les hépatites se transmettent comme la grippe, d’autres croient qu’on ne peut rien faire ou qu’elles touchent uniquement les toxicomanes.
Beaucoup ignorent aussi qu’un simple contact avec du sang infecté — même par un rasoir ou une aiguille — peut transmettre l’hépatite B ou C. Et surtout, peu de gens savent qu’il existe un vaccin pour l’hépatite B et que l’hépatite C se guérit aujourd’hui.
Il y a donc un vrai travail d’éducation à faire.

Quelles sont les formes d’hépatite les plus fréquemment diagnostiqué à Maurice ? Existe-t-il des données épidémiologiques fiables à ce sujet ?

Les plus fréquemment rencontrées chez nous sont l’hépatite B et C. On voit aussi, de temps en temps, des hépatites A, mais elles sont généralement aiguës et bénignes, et la plupart sont des cas importés.
Pour les chiffres exacts, les données sont encore fragmentées, car tout le monde ne se fait pas dépister. Mais dans les hôpitaux, on voit régulièrement des cas d’hépatite B chronique, souvent découverts par hasard. Ce qui montre bien qu’il y a probablement beaucoup de cas non diagnostiqués dans la population.

Quels sont les principaux modes de transmission des hépatites B et C ?

L’hépatite B se transmet principalement par le sang, les rapports sexuels non protégés ou de la mère à l’enfant à la naissance.

L’hépatite C, elle, se transmet surtout par le sang — donc par le partage de seringues, de matériel de tatouage ou de rasage mal stérilisé. Elle se transmet très rarement par voie sexuelle.
Il est important de noter que ces virus ne se transmettent pas par les câlins, la nourriture ou en vivant sous le même toit.

Quelles mesures de prévention sont les plus efficaces aujourd’hui, tant au niveau individuel que collectif ?

Au niveau individuel, la vaccination contre l’hépatite B est la meilleure protection. Elle est efficace, sûre, et fait partie du calendrier vaccinal à Maurice depuis plusieurs années.
Pour l’hépatite C, pas de vaccin pour l’instant, donc il faut éviter tout contact avec du sang potentiellement infecté : ne pas partager de rasoirs, de seringues, bien choisir les salons de tatouage/piercing, utiliser des préservatifs.
Et au niveau collectif, il faut favoriser le dépistage gratuit et accessible, informer la population, et surtout lever les tabous qui entourent ces maladies.

Le vaccin contre l’hépatite B est-il recommandé à Maurice ?

Oui, il est recommandé et déjà intégré dans le calendrier vaccinal des enfants à Maurice. Depuis plusieurs années, les bébés reçoivent le vaccin contre l’hépatite B dans les premières semaines de vie.
Mais ce que beaucoup ignorent, c’est que les adultes non vaccinés peuvent aussi le recevoir.
C’est particulièrement recommandé pour les soignants, les partenaires de personnes infectées ou toute personne à risque.
Le vaccin est sûr, très efficace, et c’est notre meilleure arme pour éviter de nouveaux cas.

Quels sont les signes cliniques qui devraient alerter et conduire à un dépistage ? L’infection est-elle toujours symptomatique ?

C’est justement ça le problème : la plupart des personnes infectées ne ressentent rien pendant des années.
Pas de fièvre, pas de douleur…
Mais parfois, des signes peuvent apparaître : une fatigue inhabituelle, un jaunissement de la peau ou des yeux, des urines très foncées, des douleurs au foie.
Mais dans la plupart des cas, on découvre l’hépatite par hasard, à l’occasion d’une prise de sang.
C’est pourquoi on recommande le dépistage même sans symptômes, surtout si on a été exposé à un risque ou si on a des antécédents dans la famille.

Les tests de dépistage sont-ils facilement disponibles à Maurice ? À quel moment conseillez-vous un dépistage systématique ?

Oui, les tests sont disponibles dans les hôpitaux régionaux, et parfois même lors de campagnes de santé gratuites.
Un simple test sanguin permet de savoir si on est porteur du virus B ou C. Je recommande un dépistage si :
• vous avez eu une transfusion avant 1994
• vous avez partagé des objets coupants ou des seringues
• vous êtes soignant
• vous vivez avec une personne infectée
• ou simplement si vous avez des doutes
Le dépistage est rapide, sans douleur, et il peut littéralement vous sauver la vie.

Peut-on aujourd’hui guérir les hépatites B et C ? Quelles sont les options thérapeutiques actuellement disponibles à Maurice ?

Bonne nouvelle : l’hépatite C peut aujourd’hui être guérie dans plus de 95 % des cas avec des traitements modernes appelés “antiviraux à action directe”.
Ils sont disponibles à Maurice, notamment dans le secteur public pour les cas identifiés.
Pour l’hépatite B, on ne parle pas encore de guérison complète, mais on peut très bien contrôler le virus avec des médicaments, qui évitent les complications et permettent de vivre normalement.
Donc oui, on a des traitements efficaces, mais encore faut-il se faire dépister à temps.

Quelles sont les complications possibles si une hépatite chronique n’est pas prise en charge à temps ?

Une hépatite chronique non traitée peut, avec le temps, endommager le foie de façon progressive.
Cela peut conduire à une cirrhose (le foie devient dur et ne fonctionne plus bien), voire à un cancer du foie.
Et comme ça peut évoluer silencieusement pendant 10 ou 20 ans, certains découvrent les dégâts trop tard.
C’est pourquoi un diagnostic précoce et un bon suivi médical sont essentiels. Avec une prise en charge sérieuse, on peut ralentir, stopper — voire éviter totalement — ces complications.

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L’incontinence urinaire : Comprendre et traiter efficacement un problème souvent sous-estimé

L’incontinence urinaire, qui se traduit par une perte involontaire d’urine, touche aussi bien les hommes que les femmes, bien qu’elle soit plus fréquente chez ces dernières. Ce problème peut prendre plusieurs formes et avoir différentes causes, mais il existe aujourd’hui de nombreuses solutions efficaces pour y remédier.

Chez la femme : deux formes principales d’incontinence

L’incontinence urinaire est une pathologie extrêmement fréquente des femmes au-delà de 40 ans qui peut revêtir deux formes :

  • L’l’incontinence urinaire d’effort liée à la fragilisation du périnée par les accouchements puis la ménopause.
  • Si la rééducation périnéale peut apporter un soulagement dans les formes débutantes, une petite intervention chirurgicale réalisée en ambulatoire permet de guérir plus de 90 % des femmes, avec des résultats immédiats et durables.
  • Par ailleurs il existe des incontinences par hyper activité de la vessie, ou incontinence par impériosité, aboutissant à des mictions involontaires que l’on ne peut retenir en dehors de tout effort. Là aussi il existe des prises en charge permettant de contrôler ces fuites par médicaments ou injection dans la vessie. 

Ces deux formes d’incontinence peuvent coexister chez certaines femmes, nécessitant une approche de traitement adaptée.

Chez l’homme : une incontinence plus rare mais souvent liée à la chirurgie

Chez les hommes, l’incontinence urinaire est plus rare et survient généralement à la suite de chirurgies prostatiques ou vésicales. Si l’incontinence devient gênante et impacte la qualité de vie, la solution la plus efficace est souvent l’implantation d’un sphincter artificiel, qui permet de restaurer le contrôle urinaire.

Les fuites urinaires par envies trop pressante sont souvent liées à des pathologies prostatiques bénignes ou des pathologies de la paroi vésicale. En fonction de la cause des traitements endoscopiques adaptés peuvent être proposés.

Enfin les patients des deux sexes présentant des pathologies neurologiques graves, les traumatisés de la moelle épinière peuvent présenter des troubles de la continence nécessitant la aussi des prises en charge spécialisées.

Les troubles de la continence chez les patients présentant des pathologies neurologiques graves.

Les patients des deux sexes atteints de pathologies neurologiques sévères, comme les traumatisés de la moelle épinière, peuvent également présenter des troubles de la continence nécessitant la aussi des prises en charge spécialisées.

Des solutions existent.

L’incontinence urinaire, bien que parfois taboue, peut être traitée efficacement. Qu’il s’agisse de rééducation, de médicaments ou d’interventions chirurgicales, chaque patient peut retrouver une meilleure qualité de vie grâce à des traitements adaptés à sa situation. Si vous êtes concerné, n’hésitez pas à consulter un spécialiste pour discuter des options disponibles et adaptées.

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Les calculs rénaux

1. Qu'est-ce que les calculs rénaux, et quels sont les facteurs de risque les plus courants qui peuvent les provoquer ?

Les calculs rénaux sont des formations solides qui se forment dans l’urine et qui peuvent entraîner des conséquences néfastes pour le système urinaire.

Il en existe plusieurs types, chacun ayant des causes spécifiques :

  • Les calculs d’oxalate de calcium, qui représentent environ 75 % des cas, sont les plus courants. Ils sont le plus souvent liés à une prédisposition familiale et à un régime alimentaire qui apporte trop de protéines et pas assez de liquides.
  • Les calculs d’acide urique constituent environ 20 % des calculs rénaux. Ils sont provoqués par sécrétion trop importante d’acide urique dans les urines en raison d’un excès d’acide urique dans le sang et a des urines trop acides
  • Les calculs plus rares peuvent être dus à des maladies génétiques particulières ou à certains médicaments.

Il est à noter qu’il n’existe aucun lien entre les calculs urinaires et les calculs de la vésicule biliaire.

2. Quels sont les principaux symptômes qui pourraient indiquer la présence de calculs rénaux ?

Le symptôme classique de la présence de calculs est la crise de colique néphrétique qui est liée à la migration brutale du calcul rénal dans le canal urinaire provoquant le blocage douloureux du rein. Cette douleur peut être très intense et nécessiter des traitements antalgiques lourds. Elle peut aboutir à une intervention endoscopique en urgence pour soulager le rein et le patient

La présence de sang dans les urines peut aussi être révélatrice d’un calcul urinaire enfin le calcul peut être découvert de manière fortuite lors d’examens radiologiques réalisés pour une autre cause.

3. Pouvez-vous expliquer les différentes options de traitement disponibles pour les patients souffrant de calculs rénaux ?

En fonction de la nature du calcul, les traitements peuvent varier. 

  • Les calculs d’oxalate de calcium ne peuvent pas être dissous. Si leur taille reste petite, inférieure à 6 mm, une surveillance régulière, accompagnée de mesures diététiques visant à limiter leur croissance, est généralement suffisante.
  • Les calculs d’acide urique peuvent fondre en réduisant l’acidité des urines. Cela peut être réalisé par la prise d’alcalinisants comme le bicarbonate de sodium ou le jus de citron.
  • Lorsqu’un calcul est volumineux, que la douleur est intense ou qu’une infection rénale survient, une prise en charge chirurgicale est généralement recommandée. Elle se fait le plus souvent par chirurgie endoscopique, comprenant la fragmentation et l’extraction du calcul, ainsi que le drainage des urines par sonde.

4. Comment la chirurgie endoscopique a-t-elle révolutionné le traitement des calculs rénaux, et quels en sont les avantages pour les patients ?

La chirurgie endoscopique, et notamment le développement récent des endoscopes fins et souples, a permis de réduire considérablement le recours à la chirurgie ouverte pour les calculs rénaux. Ces  interventions chirurgicales sont le plus souvent réalisées en ambulatoire, sans nécessité d’hospitalisation de nuit.  

Dans certains cas, plusieurs séances sont requises pour éliminer complètement le ou les calculs.

5. Existe-t-il des mesures préventives que les patients peuvent prendre pour réduire le risque de développer des calculs rénaux ?

Une hydratation régulière et abondante est capitale pour réduire le risque de récidive des calculs rénaux. Il est recommandé aux patients ayant des antécédents de calculs de consommer un minimum de 3 litres de liquide par jour, et cela, tout au long de leur vie. 

Des mesures diététiques peuvent également être mises en place :

  • Pour les calculs d’oxalate de calcium : il est conseillé de réduire la consommation de protéines animales et de limiter les apports en sel.
  • Pour les calculs d’acide urique : l’alcalinisation des urines peut être effectuée grâce à la consommation de bicarbonate de sodium, de citrate de sodium ou de jus de citron. Idéalement, le pH des urines doit être maintenu au-dessus de 7, afin d’éviter la formation de nouveaux calculs.

6. Quels sont les derniers progrès ou innovations dans le domaine de la prise en charge des calculs rénaux ?

La miniaturisation des appareils d’endoscopie flexibles à usage unique permet désormais de traiter la plupart des calculs par voie rétrograde endoscopique, sans nécessiter d’hospitalisation ni laisser de cicatrice. Les lasers modernes permettent de fragmenter les calculs, quel que soit leur emplacement dans le système urinaire. De plus, les technologies de laser modernes permettent de fragmenter efficacement les calculs, peu importe leur emplacement dans le système urinaire. 

Ces innovations contribuent à réduire le temps de récupération des patients et à améliorer leur confort durant l’intervention.

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Le dépistage du cancer de la prostate : une précaution essentielle

La prostate est une glande, située sous la vessie. Elle joue un rôle dans la production du liquide séminal. Lorsque des cellules anormales se développent dans la prostate, elles peuvent former une tumeur, dont l’évolution peut varier.

La prostate est une glande, située sous la vessie. Elle joue un rôle dans la production du liquide séminal. Lorsque des cellules anormales se développent dans la prostate, elles peuvent former une tumeur, dont l’évolution peut varier.

Les facteurs de risque du cancer de la prostate

Le cancer de la prostate est lié à plusieurs facteurs, notamment :

  • L’âge : le risque augmente considérablement après 50 ans.
  • Les antécédents familiaux : avoir un proche atteint de cancer de la prostate augmente les risques.
  • Les origines ethniques : les hommes d’origine africaine ont un risque plus élevé de développer ce cancer.
  • Le mode de vie : une alimentation riche en graisses animales et pauvre en fruits et légumes peut aussi jouer un rôle dans le développement du cancer.

Les symptômes

Le cancer de la prostate, surtout à ses débuts, est souvent asymptomatique. Cependant, certains signes peuvent apparaître à mesure que la tumeur se développe, tels que :

  • Une envie fréquente d’uriner, particulièrement la nuit,
  • Un jet urinaire faible ou interrompu,
  • Des difficultés à vider complètement la vessie,
  • Du sang dans les urines ou le sperme,
  • Des douleurs dans le bas du dos, les hanches ou les cuisses.

Les méthodes de diagnostic

Les méthodes de diagnostic 

Le diagnostic du cancer de la prostate repose sur :

  • Un test sanguin (PSA) : un test simple qui mesure l’antigène spécifique de la prostate.
  • Un toucher rectal : examen clinique pour vérifier la taille et la consistance de la prostate.
  • Une échographie : pour évaluer avec précision le volume de la prostate.

Ces trois examens combinés permettent de déterminer le risque de cancer et d’établir un suivi personnalisé. Si ces examens révèlent une anomalie, une biopsie de la prostate peut être réalisée pour confirmer le diagnostic.

Le pronostic

Le pronostic du cancer de la prostate dépend du stade auquel il est détecté. Bien que cette maladie soit souvent de longue évolution, seuls 5 % des hommes diagnostiqués en décèdent. Dans la majorité des cas, elle peut être traitée efficacement avec un dépistage et une intervention précoce.

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